... Et la mort.
Beaucoup plus tard, j'eus le loisir de les scanner et de les retravailler avec photoshop. À la manière de Bellmer, je découpais et remembrais à mon envie le corps de mon modèle, lui greffant une tête au besoin ...
J'en abandonnais l'idée de portrait, qui ne concernait plus celle qui "représenterait" la jeune fille, dans plusieurs tableaux numériques. Je la promenais dans différents lieux qui marquèrent ma vie, sans me préoccuper de vérités chronologiques, ni de réalités événementielles, rajoutant dans l'imposture du décor des objets épars sans relation au premier abord avec la teneur de l'image ...
Ma grand-mère y apparaît sous les traits de l'enfant qu'elle fut et que je n'ai évidement jamais pu croisé ...
La mort s'invite, vaniteusement indifférente dans ces images, comme elle s'était imposée, déjà, dans certains dessins.